Tout s’explique : le franchissement d’une porte
Vous êtes ici :Anodin pour une personne valide, le franchissement d’une porte peut s’avérer impossible pour une
personne à mobilité réduite si certaines clés de conception n’ont pas été respectées…
1. Une distance latérale de 50 cm
Pour pouvoir accéder à la poignée de porte, le mur latéral (c’est-à-dire situé dans le prolongement de la baie) doit mesurer minimum 50 cm. Cette distance minimale par rapport à tout mur contigu permet à la personne en fauteuil roulant de se positionner correctement, soit sans plier le dos, pour atteindre la poignée.
2. Une aire de rotation de 150 cm
Pour effectuer une manœuvre, les chaisards ont besoin d’espace. Ainsi, pour ouvrir une porte, les personnes en fauteuil roulant ont besoin d’une surface libre de tout obstacle de minimum 150 cm de diamètre. Il s’agit de l’aire de rotation. Celle-ci doit être disponible de part et d’autre de la porte et être hors de son débattement.
Une aire de rotation de 150 cm permet à une personne en fauteuil roulant d’effectuer une manœuvre, par exemple de faire demi-tour ou de pivoter pour refermer la porte.
3. Un libre-passage de 85 cm
En raison de l’encombrement de leur chaise roulante, les chaisards ont besoin d’une porte suffisamment large. Le GRU-CoDT prévoit un libre passage, c’est-à-dire l’espace réellement disponible entre la feuille de porte et l’ébrasement, de 85 cm minimum.
Pour obtenir un libre passage de 85 cm, il faut mettre en place une feuille de porte de 93 cm. Cela implique une baie de gros œuvre de minimum 100 cm.
4. Les étapes d’ouverture d’une porte
Une fois ces clés de conception mises en place, la personne en fauteuil roulant peut franchir de manière autonome les portes.