Ils ont contribué à Atingo
Écrit le
De novembre 2009 à juin 2012, Antoine a fait partie de l’équipe Atingo en tant que conseiller en accessibilité et formateur.
Avide de défis et d’apprentissages, il a saisi chaque opportunité professionnelle qui se présentait à lui, agrémentant ainsi son parcours de compétences multiples et variées. Aujourd’hui, il est retourné dans le domaine de la transition environnementale.
Avec lui, jetez un coup d’œil dans le rétroviseur et découvrez quelques souvenirs de son passage chez Atingo.
Entretien avec Antoine Dubbelman
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Antoine, mari comblé depuis 22 ans déjà, et papa fier de deux enfants ayant soufflé 10 et 14 bougies.
Professionnellement, outre mon passage chez Atingo (Gamah à l’époque) et mon poste actuel, j’ai connu de riches opportunités. J’ai pu évoluer dans les matières de la sécurité industrielle (focus risque chimique), dans l’environnement (focus gestion des déchets hospitaliers et de l’énergie), dans une maison de repos et de soins pour personnes âgées (focus gestion de la crise covid).
Quel est ton profil professionnel aujourd’hui ?
J’ai fait le choix de revenir au défi de la transition environnementale. Depuis un peu plus de deux ans, j’accompagne les citoyens carolos dans le projet de rénovation énergétique de leur habitation. Mon apport consiste à faciliter la compréhension des solutions techniques, des rouages administratifs et incitants financiers activables pour tendre vers un logement plus sain, plus confortable et plus économe en énergie.
Quelles étaient tes missions chez Atingo ?
De 2009 à 2012, j’ai été conseiller en accessibilité et chargé spécifiquement de la sensibilisation/formation des professionnels du bâtiment et de la voirie, des associations, etc.
Qu’est-ce qui t’a marqué au sein de l’équipe ?
L’engagement unanime de l’équipe pour une transition juste et inclusive de notre cadre de vie.
Quelle est l’expérience où tu as senti que le travail de groupe apportait des plus-values ?
Lors des journées de formation qui conciliaient théorie et pratique (illustrations d’aménagements infranchissables, mises en situation réelles pour appréhender les obstacles et les réponses accessibles, etc.), mes collègues d’Atingo et les participants devaient se mobiliser. C’était imparable pour convaincre de la nécessité d’intégrer l’accessibilité, qui sera, in fine, profitable à tous !
Ce fut un réel plaisir d’avoir vécu ces moments d’échanges et de partage.
Que retiens-tu de cette expérience et qui te sert encore aujourd’hui ?
L’aventure Atingo (à l’époque Gamah) m’a permis d’une part de cerner les critères de l’accessibilité universelle et de ne plus regarder de la même façon la logique de circulation dans un bâtiment ou sur une voirie, l’utilisation d’équipements ou encore de mobilier. D’autre part, sur le plan humain, je garde en tête d’excellents souvenirs et moments entre collègues.
Quelles sont tes collaborations avec Atingo aujourd’hui ?
J’ai recroisé le chemin d’Atingo dans les hôpitaux ! Chargé d’environnement pour un groupe composé d’hôpitaux et de maisons de repos, une réflexion s’est initiée sur la responsabilité sociétale de nos établissements de soins. Dans ce cadre, c’était une belle occasion pour se questionner sur le niveau d’accessibilité et collaborer avec Atingo. L’audit d’un hôpital et des sessions de sensibilisation du personnel ont été réalisés.
Ce qui t’étonne le plus en matière d’accessibilité ? Tes espoirs pour le futur ?
Mon espoir est qu’il ne soit plus nécessaire de militer et démontrer la plus-value d’une accessibilité intégrée de notre cadre de vie.
Peux-tu nous partager un mentor et/ou une devise /expression que tu aimes particulièrement ?
Pas de mentor, mais plusieurs devises qui me parlent dont celles-ci :
« Montrer l’exemple n’est pas le meilleur moyen de convaincre, c’est le seul ! » (Gandhi)
« Un gagnant est juste un rêveur qui n’a jamais cédé. » (Mandela)
« La patience est un art qui s’apprend patiemment. » (Grand corps malade)